Au fil des siècles, les danses orientales rituelles et sacrées ont cédé la place à un art, puis au divertissement. A partir des 18ème et 19ème siècles, on distingue en Egypte plusieurs styles de danse :

  •  la danse des dames (en arabe hawanem), raffinée et délicate, et pratiquée par des femmes issues de la classe aisée et non professionnelles, dans des espaces exclusivement féminins.
  •  la danse des Ghawazee, professionnelles issues d'une tribu tsigane de Haute-Egypte qui dansaient pour le peuple.
  •  la danse des almées (en arabe awalem) également danseuses professionnelles, mais plus respectées par le public.

C'est au 19ème siècle, durant l'expédition de Bonaparte en Egypte que pour la première fois on utilisa le terme de danse du ventre. Seuls les mouvements du bassin, des hanches et du ventre parfois dénudé des ghawazee retinrent l'attention des soldats.

La danse orientale va connaître une évolution sans précédent dans toute son histoire à partir du début du 20ème siècle avec l'ouverture du plus grand casino au Caire, le « Casino-Opera », offrant des spectacles de qualité à un public colonial, touristique, et à l'aristocratie égyptienne. De ce lieu va naître une danse plus sophistiquée et plus raffinée que la danse des ghawazee et des almées, le Raks Sharqi, intégrant des éléments nouveaux : exploitation de l'espace, vocabulaire technique plus riche, inspiré du folklore et de la danse classique, introduction d'accessoires, du costumes variés, de décors...

Après l'âge d'Or des années 30-40 en Egypte où de grands noms de la danse orientale vont émerger et marquer cet art jusqu'aux début des années 80, c'est au tour de l'occident de découvrir une discipline devenue très technique isolant chaque partie du corps, et utilisant de nombreux déplacements.

Largement diffusée de part le monde, la danse orientale entre dans une nouvelle ère, en évoluant en qualité technique et expression scénographique d'une part et en se métissant avec d'autres danses d'autre part. De ces fusions germent aujourd'hui de nouveaux styles, à la frontière entre folklore et danses expérimentales.

 
 
   


Chaque enseignement de danse orientale égyptienne ou tribale (ATS & ATF), est construit sur une solide base technique et la découverte de la richesse artistique des danses orientales au travers des musiques, styles, accessoires (voile, canne, sagattes...).

Après un échauffement complet, les mouvements sont décomposés et approfondis pour finalement laisser place à l'apprentissage d'une chorégraphie ou à une improvisation. Une manière originale et douce pour développer coordination, souplesse et sens du rythme tout en cultivant sa créativité.



Résumé des cours 2011/2012 :

Danse tribale ATS & tribal-fusion
- Tous les lundis et jeudis soirs - Paris 10e

Danse orientale égyptienne
- Tous les vendredis soirs - Paris 18e

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